Avant d’être malade
Ici on voit le parallèle entre l’enseignement bouddhiste – laisser le mental hors des soucis, des angoisses, des expectations de vouloir résoudre tout seul le problème (dans la fuite, dans l’isolement dans le déni) -. C’est l’arrêt du superflu, du superficiel pour revenir à l’essentiel, à notre bien être. Au contraire de l’angoisse, c’est le lâcher prise, la foi, la confiance dans notre inconscience (alaya) et dans notre corps pour faire face au problème. Notre mental n’a qu’à accompagner notre instinct de survie. Quel combattant peut il gagner la guerre s’il y a peur, doute, confusion, réflexions et critiques qui consomment tant d’oxygène pour des idées alors que le corps réclame de l’oxygène, de l’énergie pour nous équiper en cellules de défense ! ? Pourquoi continuer de travailler si c’est pour tomber malade peu de temps après ? Pourquoi faut il digérer tant de victuailles si le corps n’est même plus capable de respirer ? Autant arrêter de penser (car nous sommes habitués à parler, à critiquer, à tirer des plans sur la comète, à refaire le monde avec des si…). C’est le moment ou jamais d’être avec notre respiration et notre corps, nos sensations et notre joie (encore en vie, en bonne santé pour la plupart d’entre nous), d’arrêter de penser c’est l’arrêt – samatha – pour faire confiance à nos proches, à nos ami(e)s… Pour réaliser pour eux ce que nous pensons bénéfiques et nécessaires mais qu’ils sont incapables de faire (arrêter de se faire du souci, arrêter de s’intoxiquer, arrêter des aliments trop gras, trop sucrés, arrêter de se faire du mal dans la déprime, dans l’addiction aux drogues). Et pratiquer la marche, le toucher de la terre lent, la relaxation ou en appréciant notre nature au Printemps.
En résumé
Le partage est déjà trop long. Je reviens vers vous pour la période cruciale de l’infection virale quand il y a des premiers symptômes : comment faire pour surement éviter le pire et sortir plus fort de la maladie.
De la part de Thay Phap Lu